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Titre du blog : 2 ans à Djibouti
Auteur : magetmed
Date de création : 04-10-2008
 
posté le 11-01-2009 à 16:17:47

Vacances en Ethiopie - du 4 au 16 décembre 2008

 Nous voilà parti, un peu à l'aventure, avec les billets d'avion en poche (liaisons entre les villes), deux sacs à dos, et quelques dollars .....

Programme : Bahar Dar, Gondar, Parc du Simien, Axum, Lalibela et Addis Abeba.

 

Carte Ethiopie

 

 

Djibouti, 4/12/2008, 17h27

Attente dans l'aérogare en buvant Coca et Cristal (eau dessalinisée djiboutienne). L'avion a 2 h de retard et l'enregistrement est à rallonge... L' AFRIQUE.

Poma nous a déposé aprés avoir quitté le barbecue de l'escadron, bien arrosé je crois.

Dans cet avion, beaucoup d'africains (éthiopiens evidemment) et quelques européens, des journalistes turques et des pakistanais, chargés de matériels de bricolage (pas très rassurant). Aussi, un couple de français, leur petite fille manon, armé de son doudou, la poussette et le lit parapluie (nous avons seulement 1 sac à dos chacun).

Nos chaussures de rando aux pieds, à la quête de l'Arche d'Alliance (il paraîtrait qu'elle se trouve en Ethiopie). 

 

Aéroport d'Addis, 5/12/08, 6h00

Hier soir Hôtel RAS, arrivée tardive et chambre trés moyenne, pas d'eau et Mag bide en vrac .... mais bon. Réveil aux aurores (5h) avec taxi et aéroport étonnement bien "organisé" pour un pays africain. Enregistrement et petit déj' dans un petit cabistrou. Pour l'instant tout va bien.

 

 

Bahar Dar, 1 082 m., Hotel GHION, 05/12/08, 18h33

Petite bière et coca aprés un grosse journée.... installés au bord du lac TANA.

 

Le départ pour Bahar Dar plus mouvementé que prévu, 1h de retard et 50 min de vol plus tard à bord d'un petit FOKKER 50 (il allait nous suivre tout au long du séjour). Arrivée sur un aérodrome de campagne, piste en dur tout de même et on devine une base de l'air force sur le même terrain.

  

Notre avion qui nous suivra partout ..... 

FOKKER 50

  

 

A l'"aéroport", 2 ou 3 hôtels ont une navette prévue, ça tombe bien nous n'avons rien de réservé. On se laisse guider vers l'hotel GHION, situé au bord du lac TANA.

Aprés avoir pris la chambre, on nous propose un circuit bateau + marche pour découvrir 3 monastéres "incontournables"? Accompagnés par Chris, un californien rentcontré dans le hall, départ en bateau vers le lieu officiel de naissance du Nil Bleu (MARRON !!!) et nous enchainons sur les 3 églises (orthodoxes), situées pour la 2ème et la 3ème sur de petites îles. La troisième est interdite aux femmes (41 moines). EN FAIT des gros toukouls a entrés payantes avec de récentes (environ 50 ans) peintures et un saint des saints non visible. Beaucoup de mystères entretenu pour pas grand chose nous pensons.

 

Monastère (ils ont tous la même architecture) :

Monastère

 

Prêtre présentant la bible :

Prêtre dans un  monastère

 

Peintures dans les monastères :

Peinture dans un monastère

   

Enfants traversant le Nil pour aller à l'école, les embarcations sont en roseaux :

Enfants allant à l’école

 

  

Retour déjeuner avec Chris et départ à 15h pour les chutes du Nil Bleu (MARRON). Plein de mômes et tous veulent des sous. Petit pont portugais, dédicace à Nanouk. Jolies chutes, un peu déçu de n'avoir pu descendre au bord.

 

Petit joueur de flûte sur le chemin des chutes :

Petit joueur de flute

 

Pont portugais :

Pont portugais

 

 

  Chutes du Nil :

Chutes du Nil

 

 

Au retour, on se fait caillasser le mini-bus par les gosses qui gardent les troupeaux, notre chauffeur s'arrête donc au village pour parlementer. On nous invite dans une "maison" pour boire la Tela, bière maison traditionnelle. On est poli et on accepte. Le breuvage est servi dans des verres (à moutarde) à la propreté douteuse, le liquide est marron clair (on dirai un mélange d'eau terreuse) ... mais on est poli .... En fait, la Tela est une bière de céréales germées et de feuilles d'un arbuste. Le tout, réduit en poudre, est mis à fermenter trois jours dans de l'eau à laquelle on ajoute des morceaux de pain. Le résultat est une potion sombre plus ou moins aromatique, enfin ... moins. J'ai cru que j'allais vomir ..... Mehdi a trouvé ça bizarre mais pas trop dégueulasse, je crois que c'est parce que ça avait la lointaine appellation de bière ! Dommage, j'ai pas de photo de ça, mais c'était vraiment flippant!

Retour à l'hôtel, coupure d'électricité ..... au revoir la douche, repas. Toilette lingettes (on en avait prévu dans le sac) et dodo. Draps humides et moustiques énormes.

 

06/12/08, 9h

Réveil, bon petit déj et départ à vélo, palace Salacié et coin des hyppos. Sympa, loin et caillouteux, bonne balade en VTT. Petit type un peu collant (il a couru derrière nous pendant 2h, pas étonnant qu'ils soient forts au marathon!).

 

Rue de Bahar Dar :

Rue de Bahar Dar

 

Balade à Vélo :

Promenade à vélo

 

 

06/12/08, 14h44

Après un copieux déjeuner, un petit café entre ombre et soleil en bordure du luxuriant jardin de l'hôtel GHION. Enormes pélicans décollants sur le lac. 

 

 

 

 

12/12/08, 17h40

6 jours plus tard, nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour le petit carnet (journal de bord) mais pourtant, beaucoup de choses à raconter.

 

L'après-midi du 6, petite sieste et diner à l'hôtel TANA, belle vue panoramique sur le lac et pas mal de moustiques, diner en intérieur et retour en taxi.

 

Lac Tana :

Lac Tana

   

Touk Touk (=pousse pousse asiatique) :

Touk Touk

 

 

 

Là, un petit feu de camp s'est improvisé dans la cour de l'hôtel, une petite heure passée avec quelques RASTAS (des vrais) un peu "embrumés", dont un ayant vécu 20 ans en Espagne ce qui donne à Mag le loisir de s'illustrer un peu. DODO.

 

Le 7 au matin, transfert à l'éroport et départ pour Gondar tôt le matin. Aprés un court vol de 20 min, arrivée à Gondar. Négoce avec un taxi escroc et dépose au rond point central. Nous sommes à 2 200 m d'altitude. Circle hôtel, un peu louche mais pas cher et bien placé (une nuit seulement mais il s'avére que notre chambre se trouve juste au dessus d'une boite de nuit .... merci le PETIT FUTE pour ce plan foireux, nous ne dormirons pratiquement pas). Nous trouvons l'hôtel QARAR, dans le jardin duquel nous rencontrons un tour operateur, étape obligée pour le trek que nous projetons dans le Simien Park les jours suivants. 800 US dollars pour trois jours sous la tente, nous trouvons ça super cher, mais bon, ça à l'air de valloir le coup ....on se tate .... Déjeuner pizza au QARAR et RDV en début d'aprèm avec le gars. Là, aprés avoir remis les choses à plat et vu que le prix était fixe, nous rencontrons PETER, un canadien de Toronto. Il nous supplie de ne pas nous faire escroquer par ce mec et nous propose de partager avec lui et YVES, un suisse qu'il a rencontré dans l'avion, le transport. RDV est pris l'aprém à 17h30 pour planifier l'aventure. Yves est de Lausanne.

 

En attendant, nous visitons les palais du roi Fasilidas (17ème siècle) et de ses descendants (châteaux forts africains). Trés sympas et surprenants de voir des constructions en dur si anciennes en Ethiopie. Puis petite église visitée en Touk Touk et bains de Fasilidas. Pas d'eau mais impressionnante piscine utilisée pour les processions religieuses et reproduire le rituel du Baptême.

 

Châteaux de Fasilidas: 

Château de Gondar

  

Château de Gondar encore

 

 

 

Bains de Fasilidas:

 

Bains de Fasilidas encore

  

Bains de Fasilidas

 

 

17h32, sur la terrasse haute du QARAR, les plans sont faits. Départ le lendemain à 6h00 pour Débark puis Sankaber. Marche de 5h pour rejoindre le camps de base de Gish. Le lendemain, ascenssion du mont Imet Gogo (3 926m) et retour à Gish pour la nuit. Le jour suivant, marche de 2 à 3h pour rejoindre le RDV avec le transport qui nous redescend à Débark pour la fin du périple. 

Nous faisons quelques provisions : gâteaux secs, sardines, thon et café soluble. Le pain sera acheté en commun le lendemain matin et ensuite diner au GOHA, hôtel "gouvernemental", finalement ils s'avérent tous se ressembler. Menu unique, trés bonne situation, souvent haut perchés et sans charme. Là, on rencontre Pavel et Martina, un couple de Tchéques avec qui nous partageons le taxi vers le centre ville. Ils sont expatriés en Turquie à Istanbul (aprés 2 ans en Malaisie et 4 à Paris). Là, ils nous trainent dans un petit bar local avec des Azmari qui se moquent un peu de nous mais ensuite on met le feu en dansant avec eux et finalement super soirée. Les Azmari sont des chanteuses accompagnées par un tam tam et une sorte de violon, ils animent les soirées et vivent de pourboire. Le but pour eux est de se moquer (gentiment) des gens présents tout en faisant rires les autres, ils sont à la fois aimés et craints.

 

Mehdi en pleine danse avec une Azmari : 

Azmaris

  

Bises à nos nouveaux amis et direction l'hôtel. Shakira toute la nuit et à 4h du mat' quand la musique s'arrête, la ronde des crieurs pour minibus commence, l'horreur.

 

 

 

 

5h du mat', et oui, il faut déjà se lever. Debout, pack, et rencontre avec Peter. Achat du pain. Aprés 5 min d'explications avec le boulanger pour 25 petits pains, Peter passe derrière le comptoir et nous faisons nous-même le service. Pas facile parfois de se faire comprendre par les africains. Départ, pick up d'Yves et feu patate. 2 heures de route et arrivée à Débark (3000 m. d'altitude), ville étape des randonneurs. Nous sommes le 8 au matin. Petit déjeuner au Simien Park Hotel où nous en profitons pour réserver une chambre et laisser un de nos deux gros sacs à dos en consigne. Pas la peine de trop se charger.

Peter et Yves ont loué les ustensiles de cuisine pour 4 personnes, on loue une tente et deux "matelas". Nous nous acquittons de la taxe d'accès au parc et nous prenons un SCOUT (obligatoire!) avec nous. Nous décidons de partir sans Cook (cuisinier pour ceux qui auraient un peu de mal en anglais) ni guide. En effet, on se dit que le scout connaîtra le chemin, et puis Yves a une bonne carte. AK 47 (kalachnikov), il assure la sécurité du groupe pendant trois jours. Plus du folklore local qu'autre chose, c'est quand même rassurant. Départ vers l'inconnu. Le camp de Sankader (3 200 m. d'altitude) est atteint après 1h30 de trajet. Il est 12h. C'est ici qu'on doit louer des mules pour porter tout notre matos (3 jours d'autonomie + tentes + matelas + ustensiles de cuisine et bouffe). Après 45 min de palabres avec les 50 muletiers du village, deux mules et leurs conducteurs "attitrés" nous sont alloués. Il faut savoir qu'en Ethiopie, tout comme à Djibout (et je pense dans la plupart des pays africains), tout prend énormément de temps. Départ du trek. 30 min et pause déjeuner pour s'éloigner de la mauvaise troupe qui nous accompagne. Ca y est, nous ne sommes plus que 5 dans l'immensité.

 

Chargement de nos sacs :

 

 

A COUPER le souffle : corbeaux géants, babouins geladas (désolé Isa, mais on a pas vu de singe avec un sexe bleu!), paysages grandioses, à ne manquer pour rien au monde. Nous longeons la ligne de crête et aprés 30 min, Yves nous met en garde sur le rythme trop lent. Vu ses molets, c'est un montagnard et nous devons accélérer la cadence pour rejoindre Gish avant la nuit.

 

Hauts plateaux :

 

Babouins géladas (espèce endémique) : 

 

 

 

 

Descente dans la vallée et nous décidons, compte tenu du timing de ne pas faire de crochet par une magnifique chute que nous ne verrons que de loin. Montée rude (+300 m.) et ensuite nous suivons un large sentier. Descente de -200 m. vers le lit de la rivière qui partage le parc en deux et remontée dure +400 m. vers (enfin!!!) village de Gish. Crevés, 3 400 m., on commence à sentir les effets de l'altitude, la dernière montée est dure, le village passé les derniers efforts et c'est la camp de base. Déjà trois tentes + les 3 nôtres. COOL. Fait froid. Mag en a chié ! Merci Audrey de m'avoir un peu entraîner cet été ! Et nos muletiers qui sont en sandales de plage !

 

Notre petite maison pour 2 nuits :

 

Mehdi improvise une petite partie de foot avec les gosses qui gardent les troupeaux : 

 

 

  

 

Il est 17h00 et la nuit va tomber, installation rapide des tentes, il fait déjà trés froid. Préparation du diner avec réchaud pas optimal et rencontre de Dirk, un australien en voyage (6 mois), dentiste qui a travaillé 4 mois en Ouganda pour une ONG et qui fait un petit "tour" d' Afrique de l'Est. Pâtes pas cuites et sauce pas cuisinée (les joies du camping), feu de camp avec muletiers et scouts, COOL. Super cool, d'autant plus que même avec plusieurs couches de pulls on se caille !

 

Le 9 au matin, café chaud, la nuit a été glaciale (environ 2 degrés) et nos duvets trop légers. Marche sympa vers Imet GOGO (3 926m), GRANDIOSE, ON L'A FAIT. Record d'altitude pour nous deux et vue impressionnante, c'était magique. Déjeuner et retour par deux petits sommets à 3 700 m. avec petite sieste sur une falaise (au moins 1 500 m. de chute), pas d'IBEX (espèce de bouquetin)...

 

 

 

 

Mehdi qui prend la pause avec notre scout : 

  

  

  

Mag qui fait la sieste :

  

 

Retour, Martina et Pavel, rencontrés à Gondar sont là, mieux équipés (Cook entre autre). Repas, soupe aux champignons après le café et pâtes à la Yves, excellent. On rachète deux fagots de bois et feu sous le petit toukoul avec tout le monde. 2 allemands que nous recroiserons à Axum et Débark, les muletiers, les scouts kalachs en bandoulière et nous. Trés sympa et puis étape obligatoire pour se réchauffer un peu.

 

 

  

 

Dodo, glacial encore. Levé, ptit déj', on lève le camp et marche vers le lit de la rivière. C'est le 10 décembre, noël est dans 2 semaines, et nous on est au bout du monde.

On remonte au RDV, 3 700 m., presque, il fait froid, café / thé, 3h d'attente (un véhicule doit venir nous chercher) et Peter est malade.

 

Une dame nous prépare gentiment du café et du thé (le bidon jaune, c'est la réserve d'eau) :

 

 

Retour en mini Van avec arrêt babouins et Lodge pour déjeuner. On quitte tout ce monde autour d'un café au Simien Park hôtel et enfin la douche !!!! Fini les lingettes (nous n'avions pas d'eau la haut!)

Repas hôtel bof et dodo, chaud, lit .... OUAH.

Chiens qui aboient, 22h00, je sors (Meds) et je le trouve, je lance des cailloux, la meute m'attaque, et chanceux, je leur fais peur. Dodo, ouf.

 

Le lendemain, 11 décembre, transit en bus de Débark à Axum (265 km), l'ENFER, arrêts non prévus et 1h de retard au départ, STOP, STOP, STOP. On s'arrête pour prendre quelques oignons à remettre à quelqu'un 2 km plus loin. Nous sommes 60 dans un bus de 40 personnes ..... enfin, les bus d'Afrique qu'on voit à la télé ! A Shiré, on change de bus, et le cirque recommence ! Arrivée de nuit, 10h de bus pas confortable, poussière, puces, puanteur, mais typique. Touk Touk vers hôtel Remhai, luxueux, on croise Dirk, et repas, dodo. Journée vraiment crevante.

 

Notre bus, pas mal de l'extérieur :

 

 

 

Axum, 2 130 m, royaume de la reine de Saba. 

Journée du 12 à Axum, nous commençons par la visite du petit musée, très bien et qui explique l'histoire de la cité. 10ème siècle av JC, royaume de la reine de Saba, 1er siècle av JC jusqu'au 7ème ap JC riche cité commerciale. La ville a conservé quelques traces de ce prestigieux passé même si c'est grâce à l'Unesco que ça tient encore droit. Ensuite, direction le champ de stèles, assez impressionnant tout de même. La plus grande mesure 33m, c'est celle qui est cassée ! C'est curieux de voir ces grands blocs de pierre au milieu de la ville.

  

Stèle (24m) :

   

Champ des stèles :

 

   

 

 

Puis direction les tombes, on a presque l'impression de partir en exploration, c'est tout noir, on descend sur des échelles en bois ..... et il n'y a rien ni personne. 

 

Visite de la tombe du roi Remhai :

  

Intérieur de la tombe : 

 

 

Ensuite, on file vers d'autres tombes et sur le route on aperçoit un grand réservoir, dans lequel les gens viennent prendre de l'eau (malgré la couleur), il est encore plein car la saison des pluies vient juste de se terminer. C'est la piscine de la reine de Saba. L'histoire ne dit pas si elle se baignait vraiment dedans.

 

  

 

 Palais de la renie de Saba :

 

La légende de la reine de Saba.

La reine de Saba était reine de la région d'Axum. Son père était très collègue avec le roi Salomon (roi de l'actuelle Israël). Il lui demandait toujours de venir lui rendre visite. Mais le père de la reine de Saba mourut, elle fut proclamée reine et après maintes invitations, elle se rendit chez Salomon. Il était très riche, elle était très belle, vous voyez où je veux en venir.... bref, elle ne voulut pas de lui. Il lui dit que si elle le prenait pour mari, elle aurait droit à tout ce qu'il possédait mais sinon, elle n'aurait le droit de se servir de rien du tout. Un jour, le roi Salomon lui fit servir un dîner très épicé, puis elle alla se coucher. Lui, pendant  ce temps, il mit une belle carafe d'eau fraîche bien en vue sur la table, et il se cache .... et ce qui devait arriver arriva. La demoiselle se leva dans la nuit, but et hop, le roi sort de sa cachette. Et puisque elle avait pris quelque chose dans le palais, elle était bien obliger de se donner à lui. Crak Crak et elle rentre chez elle enceinte. L'enfant sera Ménélik, empereur d'Ethiopie (19ème siècle) et fondateur d'Addis Abeba vers 1880. Oui, je sais, pour ceux qui ont suivi et qui savent compter, c'est pas possible, chronologiquement parlant. Mais c'est une légende !

 

Aprés toutes ces émotions, on décide d'aller boire un verre dans un hôtel avec vue sur Sainte Marie de Sion, on ne l'a pas visité, elle est d'ailleurs interdites aux femmes. On dit que c'est la première église d'Afrique, enfin, elle a quand même été détruite et reconstruite.  Elle passe pour héberger la légendaire Arche d'alliance, soustraite aux regards des hommes et garder par une sorte de prisonnier volontaire reclus à vie dans l'édifice. Si, si, tout pareil qu'Indiana Jones ! En réalité, nous n'avons ni vu, ni bu la potion qui rend immortel, et de toute façon, toute cette partie est bien évidemment interdite au public, seuls les prêtres ont le droit d'y aller.

 

  

Beaucoup de mystères et de légendes dans cette ville, c'était sympa. 

Retour hôtel, cool, douche, vin sud africain pour se remettre de nos émotions et diner dodo.

 

  

13/12/08, anniversaire de Fab, pas d'internet à dispo, sorry mais on pense à toi....

Lalibela, 22h20. 

 

Petit déj, navette et avion vers Lalibela, ça sent la fin. Hôtel tout en bas, trés calme et excentré, le patron est vraiment très sympa! Déjeuner au Jerusalem Guest House et visite des églises du Nord (on se garde celles du sud pour demain, point trop n'en faut!). Eglises troglodytes mais environnement un peu mito ... Jourdain, tombeaux d'apôtres .... 

Lalibela, fondée au 13ème siècle, est un petit village de 9 000 habitants où il y a 12 églises toutes construites pendant le règne d'un seul roi. Son but étant d'en faire la nouvelle Jérusalem. Il y a donc, toutes les églises, le Jourdain avec la croix symbolisant le baptême, la tombe du Christ .... à vrai dire c'est assez bizarre ! C'est un haut lieu de pèlerinage en Ethiopie. Les églises sont construites directement dans la roche volcanique et sont d'un seul bloc, c'est en quelque sorte des églises troglodytes.

 

Comparé aux touristes sur le haut de l'écran, c'est assez impressionnant :

 

Tous à la prière :

   

 

  

   

 

14/12/08, retour à Addis Abeba ... et à la civilisation.

Après tout ce confort et ce luxe, on décide de passer nos deux dernières nuits au Hilton. Et c'était bien. Petit déj au lit, sauna, hamman et jacuzzi ......  Le soir on rejoint Peter, Martina et Pavel et un ami éthiopien qui nous emmène dans un resto avec danses traditionnelles pour manger un wat et l'incontournable injera (galette de pâte fermentée) avec les doigts bien évidemment ..... pas du tout à mon goût (Mag).

 

 

Wat :

 

Peter, Martina, Mulugeta, Pavel et Mag : 

 

 

 16/12/2008, Addis,

Dernier jour, petit tour au musée ethnologique et retour à la maison.

 

Aéroport d'Addis Abeba :

 

 

 

 

Commentaires

Lilliane le 11-11-2009 à 15:07:27
[:smiley_id150763:[:smiley_id172957:]smiley_id172961C'est vraiment super !

J'ai adoré votre blog ,comme je suis métisse française et ethiopienne sa ma fait plaisir de découvrir qu'apart ADDIS ils pouvaient y avoirs d'autres villes à découvrir,parce que j'abite pour l'instant à djibouti etje n'ai que 15 ans (mais l'avenir devant moi )alors il va falloir encore attendre.Mercie pour les rensseignement .Et encore MERCIE